Porté sur la centralisation et la valorisation des connaissances acquises par les acteurs de la mer (pêcheurs, plongeurs, chasseurs sous-marins…) et les consommateurs, un projet pocket option pc et les raies en Martinique est actuellement en cours.
Tous les Martiniquais peuvent y participer.
Comment participer ?
- en complétant le(s) formulaire(s) disponible(s) aux liens ci-dessous,
- en diffusant le plus possible l’existence de cette étude.
-Consommateurs : que vous mangez ou non du requin/de la raie, votre avis nous intéresse ! cliquez ici
- Plongeurs : vous avez déjà vu des requins et des raies ? Aimeriez-vous en voir ? votre avis et vos connaissances nous intéressent ! cliquez ici
- Pêcheurs et chasseurs sous-marins : vous avez déjà vu des requins/raies ? vos connaissances et votre expérience nous intéressent ! cliquez ici
Ce projet est réalisé par l’association Kap Natirel en partenariat avec la DEAL Martinique et l’AAMP dans le https://www.pocketoption-trade.fr/download-app
Pour cette 13ème édition du Terra Festival les requins ont été à l’honneur durant 3 soirées.
Deux films-documentaires ont été présentés :
- Les requins de la colère, de Jérôme Delafosse,
- Méditerranée, Le Royaume Perdu des Requins, de François Sarano
Des conférences/débats ont été réalisées par Kap Natirel sur St Anne (avec le soutien de la Mairie de St Anne) et https://pocketoption-trade.fr/download-app/ (avec le soutien du Parc National de la Guadeloupe).
Cette évènement fut l’occasion de réunir des passionés, des curieux ainsi que des futurs passionés.
Un nouveau projet vient de voir le jour pour améliorer les connaissances sur les requins et les raies en Martinique.
Ce projet est porté sur la centralisation et la valorisation des connaissances acquises par les acteurs de la mer (pêcheurs, plongeurs, chasseurs sous-marins…) et les consommateurs.
Durant les 5 prochains mois des enquêtes seront réalisées sur l’ensemble de la Martinique.
Si vous êtes pêcheur, chasseur sous-marin et/ou plongeur, que vous êtes en Martinique et que vous souhaitez participer, merci de nous contacter
(contact@reguar.org)
Ce projet est réalisé par l’association Kap Natirel en partenariat avec la DEAL Martinique et l’Agence des Aires Marines Protégées.
L’association Kap Natirel était à St Barthélemy à l’occasion de la Semaine de la Mer, organisée début mars par l’Agence Territoriale de l’environnement de St Barthélemy.
A cette occasion, plusieurs interventions auprès de scolaires ont été réalisées du CP à la 6ème. Ce fut l’occasion de tester un nouveau jeu réalisé par les bénévoles de Kap Natirel.
Deux soirées « requins » ont été programmées avec la diffusion du reportage « Les requins de la colère » de Jérôme Delafosse et la diffusion du reportage « Les seigneurs de la mer » de Rob Stewart. Une conférence/débat grand public, co-animé par Ryan Orguera de l’association américaine Pew et Océane Beaufort de Kap Natirel, a permis de réunir les passionnés de la mer et les plus curieux.
Enfin, à l’occasion de cet évènement, une méthode basée sur des caméras a été testée pour étudier les espèces de requins et de raies côtières des eaux de St Barthélemy. Le résultat est très positif et plusieurs requins ont pu être identifiés.
Kap Natirel tiens à remercier toute l’équipe de l’Agence Territoriale de l’Environnement de St Barthélemy pour nous avoir permis de participer à ce bel évènement. Mais aussi pour l’organisation, leur acceuil et leur motivation pour la protection des eaux de St Barth.
C’est officiel, le projet mondial Global Fin Print sera prochainement déployé dans les Antilles françaises !
C’est un projet très ambitieux qui réunit plusieurs laboratoires et chercheurs reconnus mondialement afin de déployer ce projet sur plus de 400 zones réparties dans les Océans Pacifique, Atlantique et Indien.
Le laboratoire du Dr Mike Heithaus, de la Florida International University, a chargé l’association Kap Natirel de déployer le suivi sur la Guadeloupe et la Martinique. La 1ère phase de terrain aura lieu dans quelques semaines sur le site de Petite Terre avec l’aide de l’association Titè et de l’ONF, gestionnaires du site.
Global Fin Print est le 1er suivi standard à l’échelle mondiale sur l’abondance des requins et des raies et sur leur diversité à travers les plateaux continentaux et insulaires de la planète. Basé sur l’utilisation de caméras, ce projet a pour objectif de créer un recensement des populations de requins et de raies à travers le monde. L’utilisation d’une méthode unique et standardisée permettra de comparer les données entre les différents sites.
Les données recueillies sur les requins et les raies ainsi que les données récoltées sur les principaux facteurs environnementaux et les pressions anthropiques pourront apporter des éléments de réponses à de nombreuses questions : Quelles sont les espèces les plus vulnérables ? Quels sont les secteurs les plus touchés par la disparition des populations de requins et de raies ? Quels sont les secteurs à protéger ? Quel est l’impact de cette disparition sur les écosystèmes ?...
Il est essentiel de mieux connaitre l’état des populations de requins et de raies et de mieux comprendre l'importance de ces animaux pour la santé des écosystèmes marins. Ceci dans l'objectif de pouvoir informer et sensibiliser mais aussi pour aller vers une conservation régionale et mondiale adaptées aux populations de requins et de raies.
Site du projet : https://globalfinprint.org (en anglais)
Découvrez certaines espèces de requins et de raies menacées d’extinction qui sont présentes dans les eaux des Antilles françaises.
Qui sont-elles ? Comment les reconnaitre ? Découvrez-le dans ce nouveau poster.
Ce poster sera disponible dans les prochains stands de l'association Kap Natirel. Un exemplaire pourra être remis à toute structure acceuillant le public (club de plongée, office du tourisme ...) en nous contactant à contact@reguar.org.
Un grand merci Maëly Maruzzi, une illustratrice avec beaucoup de talents ainsi qu'aux bénévoles de l'association qui ont participer la réalisation de ce poster. L'association Kap Natirel remercie également la DEAL Guadeloupe, la Région Guadeloupe et la Fondation Nature et Découverte pour leur précieux soutien.
ERRATUM : La raie manta de récif (Manta alfredi) n'est pas présente dans les Antilles françaises. Il s'agit de la raie manta carribéenne (Manta cf. birostris).
L’association Kap Natirel, en charge de la coordination du REGUAR, vous souhaite une très bonne année 2016.
Pour cette nouvelle année, l’association va poursuivre ses actions de sensibilisation et d’information du public. Les différents projets d’améliorations des connaissances sur les requins et les raies seront poursuivis (suivi des requins citron, suivi de la pêche…) et de nouveaux projets innovants et surprenants verront le jour.
Votre aide et votre soutien seront d’une grande aide alors n’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez participer à nos actions.
Afin de suivre la coutume locale de chaque début d’année, Ti-Punch le requin citron porte son plus beau costume. Merci à Tibo pour ses talents de dessinateur.
Le 11 novembre a eu lieu le premier atelier pour la conservation des requins et des raies dans la Caraïbe. Les représentants de plus de 14 pays se sont réunis au Panama, lors du congrès annuel sur la pêche dans la Caraibe (GCFI). La France (et plus particulièrement les Antilles françaises) a été représentée par Océane Beaufort, coordinatrice du REGUAR.
Différents sujets ont été abordés dont les lacunes dans les connaissances sur les requins et les raies, les techniques de suivi, les réglementations, l’information du public…
Suite à cette 1ère rencontre entre les différents acteurs du milieu « requins et raies » de la Caraïbe, un réseau régional a vu le jour : Caribbean Chondrichthyan Network (CCN) (le réseau caribéen des chondrichtyens, le terme « chondrichtyen » étant la classe des « poissons cartilagineux», regroupant les requins, les raies et les chimères).
Crédit photo : MarAlliance
Du 9 au 13 novembre a eu lieu la conférence sur la pêche dans la Caraïbe (GCFI). Cet évènement réuni chaque année chercheurs, pêcheurs, étudiants et organismes gestionnaires pour partager et échanger sur les méthodes et les pratiques pour étudier/gérer les ressources marines.
Durant cette semaine, différents sujets ont été abordés par le biais de présentations orales. Parmi les sujets : le rôle des aires marines protégées, l’invasion d’espèces (poisson lion, sargasse), les poissons récifaux…
Une après-midi entière a été consacré aux avancées dans la recherche sur les requins et les raies et une journée d’atelier a été réalisée sur la conservation des requins et des raies dans la Caraïbe (un article sera prochainement mis en ligne sur ce sujet).
A l’occasion de cet évènement, le REGUAR a présenté l’ensemble des actions menées dans les Antilles françaises pour améliorer les connaissances sur les requins et les raies.
L’équipe du REGUAR et l’association Kap Natirel tiennent à remercier TEMEUM et la Région Guadeloupe pour leur soutien dans cet évènement.
Durant l'année 2015, c'est près d'une 10ène d'observation de raie manta qui a été remontée au REGUAR.
Ces raies majestueuses, qui peuvent atteindre plus de 5 m à l'age adulte, sont facilement reconnaissables de part leur taille, leur forme et la présence de nageoires près de leur bouche (appelées nageoires céphaliques).
Dans les Antilles françaises, on peut rencontrer les deux espèces de raie manta :
- la raie manta géante, ou raie manta océanique (Manta birostris)
- la raie manta des carraibes (Manta c.f. birostris )
Les individus observés dans nos eaux sont des jeunes qui ne dépassent pas les 2,5 m. A ce jour, aucune raie manta adulte n'a été recencée dans les Antilles françaises.
Beaucoup de questions peuvent être posées :
- pourquoi on ne rencontre pas de raie manta adulte/mature ?
- pourquoi les observations sont peu fréquentes?
- que viennent faire les raies manta dans nos eaux ? se nourrire ? se reposer?
- sont-elles en transition lors d'une migration ou sont elles résidentes de nos eaux?
...
Nous sommes intéressés par toutes informations sur les raies manta dans les Antilles françaises. Si vous avez vu une raie manta, si vous avez entendu parler d’observations de raies manta, merci de nous contacter.
Crédit photo : Karl Questel
Le "Réseau Guadeloupe Requins" devient le "Réseau requins des Antilles françaises".
Ce changement a été réalisé afin d’augmenter les retours d’observations sur l’ensemble des Antilles françaises.
Que vous soyez en Martinique, en Guadeloupe, à St Barth, ou à St Martin, n’hésitez pas à nous contacter pour partager vos observations sur les requins et les raies.
Mercredi 1er Juillet, la brigade de l’environnement de St Martin est intervenue sur l’échouage d’une raie léopard avec 4 petits.
Signalée par deux plagistes, une raie d’environ 1,50 m d’envergure a été retrouvée morte sur la plage de Friar’s bay, à St Martin. Elle était accompagnée de 4 petits. La présence de petits entièrement formés permet de supposer un échouage de la femelle juste avant la mise bas ou pendant. En effet, chez cette espèce, il n’y a pas de lien maternel : quand les petits naissent, ils sont autonomes et vivent sans leur mère.
Les causes de la mort sont indéfinies, la femelle ne semblait pas montrer de trace de filet ou d’hameçon. Les animaux ont été évacués du site.
Cette information nous a été transmise par la Réserve Naturelle de St Martin, le relais du ReGuaR sur St Martin. Nous tenons à remercier les différents acteurs qui nous ont permis d’obtenir ces informations.
Cette observation, bien que triste, nous permet de confirmer une seconde fois la présence de femelles gestantes et de nouveau-nés sur St Martin durant le mois de juillet. L’an dernier, lors du suivi des requins citron avec la Réserve Naturelle de St Martin, deux nouveau-nés avaient été observés à la Pointe du Bluff.
Crédit photo : Hamlet Denis Michel.
Depuis maintenant 4 ans, Mme Caroline Chaulet (professeur de SVT) accompagnée d’autres professeurs et encadrants (Nelly, Francine, Olivier,…), réalisent un projet porté sur la Réserve Naturelle des Ilets de Petite Terre avec une classe de 6ème.
L’objectif : apprendre le rôle d’une réserve ainsi que son importance, découvrir la faune et la flore, découvrir le métier de garde.
L’association Kap Natirel (qui coordonne le ReGuaR) intervient auprès des élèves pour présenter les tortues marines ainsi que les requins et les raies. Des interventions sont réalisées en classe, puis à la fin de l’année scolaire, un voyage à la découverte de Petite Terre est réalisé.
Cette année, c’est Jérémy, stagiaire de l’association Kap Natirel sur la thématique « requins », qui a eu l’occasion de vivre cette merveilleuse aventure. Durant le séjour, les élèves ont pu rencontrer des requins citron, des requins nourrices ainsi que des raies pastenagues, et tout cela dans la bonne humeur.
L’équipe de Kap Natirel tient à féliciter l’ensemble des personnes en charge du projet pour avoir, une fois de plus, su réaliser un si beau projet. Nous félicitons notamment tous les élèves qui ont participé, car il faut le dire, leur bonne humeur et leur intérêt pour l’environnement sont remarquables.
Du gauche à droite : Les collégiens en train de rechercher les jeunes requins citron le long du rivage (©Jeremy Fauchet), formation des collégiens à l’observation des requins (© Laurent Stachowicz ), les ambassadeurs de Petite Terre et les requins citrons (©Jeremy Fauchet.)
Accompagnée des gardes de la Réserve Naturelle de Petite Terre, l’équipe du ReGuaR quitte la Guadeloupe en destination de Petite Terre.
Dès notre arrivée sur l’île nous avons été accueillis par plus d’une 10ène de jeunes requins citron à l’abord de la cocoteraie. Leur nombre sur le site et leur taille ne trompe pas : les naissances ont eu lieu !
Après quelques discussions avec les gardes de la Réserve et les croisiéristes, habitués du site, l’évènement se confirme : les naissances ont eu lieu moins de 2 jours avant notre arrivée sur le site !
Après les 4 jours de mission, ce sont 27 requins juvéniles qui ont été capturés à l’aide de filets. Parmi eux, 25 ont été marqués et 2 possédaient déjà une marque (posée l’année dernière).
Les 25 requins marqués durant la mission étaient âgés de moins d’1 semaine (estimation faite via l’absence de cicatrice à l’ombilic).
Une seconde mission aura lieu dans les prochains mois. Elle permettra d’avoir des informations sur le taux de survie des nouveau-nés, l’utilisation de l’espace, …
Cette mission a été réalisée grâce au soutien de la DéAL Guadeloupe et de la Réserve Naturelle de Petite Terre, sans oublier les bénévoles de l’association Kap Natirel qui ont gardé leur motivation malgré les yen yens et la pluie.
La 1ère mission "requins citron" de l'année 2015 a été mise en place à St Martin, avec la Réserve Naturelle de St Martin.
C’est avec une grande surprise que nous avons marqué le 1er nouveau-né de l’année, sur l’ile de Tintamarre. Nous pensions initialement que la période des naissances avait lieu quelques semaines plus tard (mi-juin à mi-juillet). C’est donc une information très intéressante.
Cependant, aucun autre requin citron n’a été observé durant cette mission (que ce soit sur Tintamarre ou bien sur d’autres sites de St Martin). Or, habituellement, une femelle requin citron met au monde plusieurs petits à la fois (parfois jusqu’à 18 petits !). Ces jeunes requins vont utiliser une même zone, appelée « nurserie » jusqu’à atteindre une taille suffisamment importante pour utiliser des zones plus vastes (généralement au bout de 3-4 ans).
Etait-ce le petit premier de la saison ? Ou peut-être que nous avons simplement pas vu les autres requins ? Une nouvelle mission permettra peut-être d’apporter des réponses à nos questions.
Pour rappel, lors du suivi des requins citron en juillet 2014, de nombreux requins citron juvéniles avaient été observés (et certains marqués) sur plusieurs sites de St Martin. En novembre 2014, lors d’une seconde mission, seuls 2 requins citron avaient été observés. Cette dernière mission 2014 avait eu lieu 1 mois après l’ouragan Gonzalo. Y-a-t-il un lien entre la diminution des observations de requins citron juvéniles et ce phénomène climatique ? Un suivi sur plusieurs années pourrait apporter des informations complémentaires.
Du 18 au 23 mai, le ReGuaR s’est lancé à la rencontre des consommateurs de St Martin, objectif : en apprendre davantage sur l’importance du requin et de la raie dans la consommation locale.
Avec le soutien de la Réserve Naturelle de St Martin, c’est plus de 70 personnes qui ont pu être interrogées. Une enquête similaire avait été réalisée en Guadeloupe en début d’année. Les résultats obtenus seront analysés prochainement.
Les 1ères tendances semblent montrer une différence entre la consommation Guadeloupéenne et la consommation St Martinoise. En effet, à St Martin, la plupart des personnes interrogées ne consomment pas de requins/raies et certaines sont surprises à l’idée d’en manger ; or, en Guadeloupe, la consommation de ces animaux serait beaucoup plus courante.
Cette mission a été réalisée avec le soutien de TeMeUm. Elle fait partie d’un projet sur la pêche et la consommation des requins et des raies dans les Antilles française, projet soutenu par TeMeUm, DéAL Guadeloupe, la Fondation Nature et Découverte, et la Région Guadeloupe.
Vous pouvez dès à présent vous rendre sur la nouvelle page en cliquant sur le lien ici . Vous pouvez notamment y accéder en cliquant sur l'onglet "S'informer" puis "Questions/Réponses".
Sur cette page, vous y trouverez les questions sur les requins et les raies les plus demandées ainsi que leur réponse.
Si vous avez des questions à poser, n'hésitez pas !
Des photos circulent sur les réseaux sociaux depuis le début de semaine concernant un requin marteau qui aurait été observé près du port de pêche de St Anne. Ces photos ont suscité de nombreuses interrogations auprès de la population.
D’après les photos, il s’agirait d’un requin marteau de taille supérieure à 1m50. Les mouvements à la surface de l’eau et la position de l’animal semblent indiquer que l’animal est mort. Sur une des photos, on observe notamment du sang qui se dilue dans l’eau au niveau des fentes branchiales (organes pour la respiration).
Il est donc fortement probable qu’il s’agisse d’un animal pêché au large puis ramené près du bord avant d’être vendu/consommé. Un cas similaire a été observé le mois dernier à St François, il s’agissait un requin marteau halicorne (photo en haut de l'article, crédit : T.Foch), espèce menacée d’extinction au niveau mondial (inscrite sur liste rouge des espèces menacées de l’UICN).
Une personne de l’équipe ReGuaR s’est rendue hier sur le site, aucun requin n’a été observé. Suite à des discussions avec des pêcheurs, nageurs, veliplanchistes, et autres personnes ayant potentiellement eu l’occasion de rencontrer l’animal, il semblerait que cette observation daterait de fin 2014.
De manière générale, la présence de requins en Guadeloupe est tout à fait normale. Les eaux tropicales des Antilles françaises hébergent une belle diversité, notamment en termes de requins et de raies (une 30ène d’espèces recensées en 2014). L’observation de requins près des côtes (notamment des requins nourrice) n’est pas exceptionnelle, certaines espèces apprécient les eaux côtières tandis que d’autres sont plutôt rencontrées au large (comme le requin soyeux). Les observations en mer restent cependant peu fréquentes à l’exception de quelques requins nourrices et de jeunes requins citron.
La présence de requins induit généralement une sensation de peur, et pourtant, dans plusieurs endroits de la Caraïbe les rencontres avec les requins sont recherchées. En effet, les requins et les raies sont devenus un atout pour le développement de l’économie locale pour certains pays. Aux Bahamas, par exemple, les plongées à la rencontre des requins tigres sont très recherchées.
Ce poster présente les 4 espèces de requins les plus fréquemment observées dans les eaux des Antilles françaises. Vous y découvrirez leur statut de protection, leur alimentation ainsi que les critères pour les reconnaître.
Un 2nd poster "espèces" est prévu pour 2015, il présentera les espèces de requins les plus menacées des Antilles françaises.
Les illustrations ont été réalisées par Maëly Maruzzi, une jeune artiste pleine de talent. N'hésitez pas à vous rendre sur son site internet pour voir ses autres oeuvres en cliquant ici.
Les fiches espèces sont en ligne dans l'onglet "s'informer". Elles sont disponibles pour téléchargement et impression.
Le programme de recensement des observations de requins et de raies est basé sur les sciences participatives. En d'autres termes, tout le monde peut participer à ce projet.
Cette affiche a été réalisée afin de faire connaitre l'existence du programme.
Objectif : augmenter le nombre de retour d'observations.
Cette affiche sera prochainement distribuée sur l'ensemble de l'archipel Guadeloupéen et probablement dans les autres Antilles françaises.
Si vous travaillez dans une structure que vous jugez comme "stratégique" pour la diffusion de l'information, n'hésitez pas à nous demander une affiche (format 40*60).
Un grand merci à Alexandra LeMoal, bénévole de Kap Natirel pour son énorme coup de main à la conception.
En ce début d'année, nous avons le plaisir de vous annoncer le début d'un nouveau projet qui a pour objectif d'améliorer les connaissances sur la pêche et la consommation des élasmobranches dans les Antilles françaises.
Dans le cadre de ce projet, des enquêtes seront notamment réalisées auprès des pêcheurs de l'archipel et des consommateurs.
Par ailleurs, votre participation à ce projet est essentielle. Merci de nous signaler toute observation de requins ou de raies en commercialisation (avec si possible photo pour tenter d'identifier l'espèce).
Le suivi des requins citron s'achève pour cette année 2014 avec la marquage d'une 40ène de juvéniles sur l'archipel guadeloupéen et St Martin.
Une synthèse des résultats sera prochainement mise en ligne.
Le ReGuaR était présent lors de la Conférence internationale sur la biodiversité et le changement climatique qui s'est tenue en Guadeloupe en octobre dernier.
A l'occasion de cet évènement, nous avons pu présenter la diversité des espèces présentes sur l'archipel : 25 espèces de requin, 5 espèces de raie.
Vous pouvez nous retrouver vendredi et samedi prochains à Destreland à l'occasion de la Semaine de l'Environnement.
Nous serons aussi présents pour la Route du Rhum au stand de la DEAL Guadeloupe le mardi 11 novembre à Basse Terre.
Un accident malheureux s'est produit cette semaine à Sint Maarten: une instructrice de plongée a été blessée à la jambe par un requin. Cet accident aurait eu lieu lors de la pratique de feeding (pratique qui consiste à nourrir les requins pour pouvoir mieux les observer).
Nous rappelons à tout le monde que les requins (quelle que soit l’espèce) sont des animaux sauvages. Les nourrir c’est prendre le risque de changer leur comportement
et de les rendre agressifs (sans parler du fait que vous pouvez modifier leur régime alimentaire et leurs déplacements).
Ce conseil vaut aussi pour les requins citron juvéniles que l’on observe le long des plages à différents endroits de la Guadeloupe. Il est fortement recommandé de ne pas les nourrir afin de ne pas
entraîner de modifications dans leur comportement et dans leurs habitudes.
L'association AEVA organise des conférences sur différents thèmes. Cette fois-ci c'est au tour des requins d'être à l'honneur.
Rendez-vous à l'Université des Antilles et de la Guyane le vendredi 21 mars à 18 heures dans le laboratoire de biologie marine.
Au programme:
- Présentation des résultats obtenus lors de l'étude sur les requins citron de Petite Terre
- Présentation du ReGuaR
- Présentation des projets pour 2014
Pour plus d'informations, cliquez ici
Cliquez ici pour vous rendre sur le site de l' association AEVA
Dimanche 9 mars, le ReGuaR est intervenu lors d'un stage de biologie N1 au club d'Eden Plongée à Port Louis. Après avoir vu les caractéristiques des requins, leur alimentation et leur reproduction, les stagiaires ont pu se mettre à l'eau, mais malheureusement, aucun requin en vue.
Un stage de biologie N2 aura lieu début avril, au programme pour la partie "requins": anatomie et physiologie.
N'hésitez pas à contacter Eden Plongée pour tout renseignement sur ce stage.
Le jeudi 15 janvier, ReGuaR a réalisé sa première animation sur les requins auprès de la classe de 6ème C du collège de Gourdeliane (Baie-Mahault).
Depuis maintenant 3 ans, Mme Chaulet (professeur de SVT) accompagnée d’autres professeurs, monte un projet porté sur la Réserve Naturelle des Ilets de Petite Terre.
Durant l’année scolaire, une classe de 6ème étudie en détail le site de Petite Terre en passant par la faune terrestre, la faune aviaire et bien sûr la faune marine. Ainsi, tout au long de l’année, différents acteurs de Petite Terre (gestionnaires, associations,…) interviennent auprès des élèves avec notamment l’association Kap Natirel pour les tortues marines, Mon Ecole ma Baleine pour les cétacés, et bien d’autres.
A la fin de l’année scolaire, et grâce à leur investissement, les élèves auront la chance de réaliser un séjour de 3 à 4 jours sur le site de Petite Terre. Ils auront alors l’occasion de mettre en application ce qu’ils ont appris durant toute l’année scolaire.
Cette année, pour la première fois, les requins font partie du projet.
Durant une heure, les enfants ont assisté à une présentation générale sur les requins (leurs caractéristiques, leurs diversités, …) suivie d'une présentation plus détaillée a été réalisée sur le requin citron. Pour finir, un jeu interactif de type « Quizz » a permis aux élèves de faire partager leurs connaissances tout en apprenant des informations surprenantes sur les requins.
Ce fût un réel plaisir de voir l’enthousiasme et l’intérêt que ces jeunes portent à ces animaux.
Prochaine étape : la 6ème C à la rencontre des requins citron à Petite Terre, mais il faudra attendre fin juin.
Peu d’observations de requins baleine ont été recensées aux alentours de l’archipel Guadeloupéen. Pourtant, depuis novembre dernier, 3 observations ont été signalées au réseau.
L’une d’entre elle a été faite lors d’une campagne organisée dans le cadre des activités d'acquisition de connaissance du Sanctuaire AGOA à St Martin. Ces campagnes, visant à mieux connaitre
l’abondance et la distribution des cétacés, permettent notamment de recenser d’autres observations (requins, tortues marines, oiseaux, …).
Le requin baleine (Rhincodon typus), est un requin qui peut dépasser les 18 m de longueur : autant dire qu’il ne passe pas facilement inaperçu lorsqu’il est en surface. Ce « géant », qui se nourrit essentiellement de plancton, est classé comme « Vulnérable » sur la liste rouge de l’UICN.
Du 4 au 8 novembre, ReGuaR a été représenté par Océane Beaufort lors du congrès annuel du GCFI qui s'est déroulé cette année au Texas.
Lors de cet évènement, un poster sur l'étude des requins citron (Negaprion brevirostris) de Petite Terre a été présenté.
Nous remercions le CAR-SPAW, qui a permis à ReGuaR de participer à ce congrès.
Le poster de l'étude sur les requins citron (Negaprion brevirostris) de Petite Terre a été présenté lors de la 3e édition du Congrès international des aires marines protégées qui a eu lieu du 21 au 25 octobre 2013 à Marseille.
Pour plus d'informations sur cette étude, le rapport est disponible dans la bibliothèque du site.
Le "Reseau Guadeloupe Requins" est officiellement lancé.
Ce réseau a été créé en 2013 à l'initiative de l'association Kap Natirel (Océane Beaufort et Sophie Bédel) et de la DEAL Guadeloupe (Franck Mazéas).
Ce réseau à deux objectifs principaux:
-le 1er consiste à informer et sensibiliser le grand public et les usagers de la mer à la thématique "requins et raies",
-le 2nd est basé sur le domaine scientifique avec notamment la centralisation des observations de requins et de raies et l'amélioration des connaissances sur les espèces présentes dans les eaux Guadeloupéennes.
Pour la première fois, le réseau réalise une intervention auprès des plongeurs.
C'est dans le cadre d'un stage de biologie N1, proposé par le club Eden Plongée à Port Louis, que le Réseau a pu présenter de manière générale les requins ainsi que leur grande diversité (en espèces, forme, taille, alimentation, type de reproduction,...).
Rendez-vous en avril pour une 2nde intervention lors du stage de biologie N2.
Au programme :
Anatomie et physiologie : mieux connaître les requins c'est mieux les comprendre et mieux les protéger.